3ÈME SESSION DE LA CLINIQUE JURIDIQUE À NATITINGOU : L’INF outille les acteurs pour une meilleure prise en charge des victimes des Vbg

0

Une synergie d’actions pour mieux protéger les victimes

La salle de conférence du Centre Pastoral Nicolas Okioh de Natitingou a servi de cadre, ce lundi 7 juillet 2025, au lancement officiel de la troisième session de la clinique juridique de l’Institut National de la Femme (INF). Cette initiative, prévue pour se poursuivre jusqu’au 9 juillet, mobilise un large éventail d’acteurs impliqués dans la lutte contre les violences basées sur le genre (vbg) afin de renforcer la coordination et l’efficacité des dispositifs d’accompagnement des victimes.

Pendant trois jours, médecins, magistrats, officiers de police judiciaire (Opj), assistants sociaux et infirmiers venus de l’Atacora, de la Donga, du Borgou et de l’Alibori, vont réfléchir ensemble aux moyens de mieux protéger les victimes et de rendre plus opérationnels les mécanismes juridiques, judiciaires et sociaux existants. À travers des échanges à la fois techniques et pratiques, cette rencontre vise à bâtir une réponse institutionnelle plus cohérente, inclusive et réactive.

Dans son allocution d’ouverture, Flore DJINOU, Secrétaire Exécutive de l’INF, a présenté les principaux thématiques qui seront abordés au cours de la session. Selon elle, les textes clés tels que le Code des personnes et de la famille, la loi sur la santé sexuelle et reproductive, ainsi que la loi portant répression des infractions commises à raison du sexe, seront au cœur des discussions. L’objectif est non seulement de mieux outiller les professionnels, mais aussi d’informer les victimes sur leurs droits et les recours disponibles. Cette session servira également de plateforme pour présenter les packs d’assistance mis en place par l’État béninois en faveur des victimes. L’Inf mettra un accent particulier sur la vulgarisation de ces mécanismes tout en renforçant la coordination entre les acteurs de terrain.

«Nous allons mieux faire connaître l’Institut National de la Femme, nos missions, nos attributions, nos domaines d’intervention. Ensuite, nous reviendrons en profondeur sur le trio de lois fondatrices de notre action : le Code des personnes et de la famille, récemment actualisé, la loi sur la santé sexuelle et reproductive, et la loi sur la répression des infractions liées aux vbg», a-t-elle indiqué.

Au-delà des échanges techniques, cette session vise également à renforcer le réseautage entre les différents acteurs, à favoriser la circulation de l’information, et à bâtir un système cohérent et solidaire autour des victimes, afin d’améliorer significativement la réponse à la problématique des vbg.

Les acteurs en plein travaux de l’atelier.

Dans un contexte où les violences basées sur le genre constituent encore un enjeu majeur de santé publique et de respect des droits humains au Bénin, cette initiative de l’INF apparaît comme un levier essentiel de mobilisation collective et de changement durable.

Numéros verts à contacter pour dénoncer les vbg :

Numéro gratuit : 114

Numéro WhatsApp : 01 51 07 88 88

✍️ Sabirou TAWEMA

Véridique info, parce que vous méritez le meilleur de l’information !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *