CHAÎNE DE VALEUR PORTEUSE DANS LA COMMUNE DE TOUCOUNTOUNA : Le Pnud forme 36 jeunes de Tandafa et Bounyayindi

••La coopérative Wériwèi participe à la formation des jeunes
Le mercredi 09 avril 2025, 36 jeunes hommes et femmes venus des villages de Tandafa et Bounyayindi ont bénéficié d’une formation pratique dans la transformation du soja. C’est dans le cadre d’une initiative soutenue par le Programme des Nations unies pour le développement (Pnud) à travers le Projet Régional de Prévention et de Réponse à l’Extrémisme Violent dans le Corridor Atlantique. Elle vise à offrir aux jeunes des opportunités concrètes d’insertion professionnelle et de renforcement des moyens de subsistance, en intégrant des volets de mentorat et de leadership pour stimuler leur sentiment d’utilité sociale et renforcer la cohésion sociale dans la communauté.
À Toucountouna, le projet a identifié des groupements pour former ces jeunes ciblés. Parmi ces groupements, la coopérative des femmes Wériwèi, a été retenu. Ainsi, en présence d’une équipe du projet, elle s’est chargée de donner une formation de qualité à ces jeunes, le mercredi 09 avril 2025, dans la transformation du soja en fromage, en sucette en lait et en farine enrichie.
Au nom des femmes du groupement Wériwèi, la présidente Patricia Saï, a remercié le projet pour le choix porté sur leur coopérative. «C’est la Cellule communale de l’ATDA qui nous a identifiées vu le travail que nous abatons au quotidien. J’aimerais inviter les responsables du projet à étendre l’initiative dans d’autres villages de Toucountouna», a-t-elle ajouté. À l’issue de la formation, les organisateurs ont rassuré les bénéficiaires sur un accompagnement adéquat pour leur permettre de démarrer efficacement leurs propres activités génératrices de revenus.
Il convient de rappeler que ce projet régional est mis en œuvre par le Pnud avec le soutien financier de l’Allemagne, de l’Australie, du Danemark et de la Norvège. Il couvre plusieurs pays du corridor atlantique, à savoir le Bénin, le Burkina-Faso, la Côte d’Ivoire, le Ghana et le Togo, dans une dynamique de prévention coordonnée de l’extrémisme violent à l’échelle sous-régionale.
✍️ Sébastien YANGA
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