PUBLICATION D’IMAGES À CARACTÈRE SEXUEL SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX : Un obstacle pour l’avenir de la jeunesse africaine

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Les réseaux sociaux sont des plateformes en ligne permettant aux utilisateurs de créer des profils et d’interagir avec des amis proches ou résidant à l’étranger. Ils facilitent également la diffusion de l’information. Cependant, certaines personnes en abusent en partageant du contenu inapproprié, notamment des photos et vidéos pornographiques qui apparaissent quotidiennement. Cela risque de compromettre l’avenir des jeunes Africains, qui autrefois respectaient leurs traditions et se conformaient aux lois. Ces jeunes étaient conscients que la sexualité n’est pas un objet publicitaire, mais une chose sacrée.

En effet, les réseaux sociaux exercent une influence croissante sur la jeunesse africaine, qui finit par ignorer les conséquences de leurs actes sur ces plateformes. Les jeunes passent leur temps à créer du contenu de plus en plus choquant, dévoilant tout sans honte ni réflexion. Ce qui était autrefois secret est désormais exposé publiquement. La sexualité, autrefois sacrée, perd de sa valeur aux yeux de la jeunesse actuelle à travers les réseaux sociaux. Les vidéos pornographiques, ainsi que les photos et images à caractère sexuel, sont omniprésentes chaque jour. Cela est devenu une mode qui évolue constamment.

Dans le passé, même dans les discussions, le mot « sexe » était rarement prononcé par les aînés. Ce terme était utilisé exclusivement entre couples, dans un cadre privé, loin des enfants et souvent tard dans la nuit. Cet acte représentait un engagement loyal et incarnait la tradition africaine. Cependant, avec l’avènement des réseaux sociaux, tout est devenu chaotique. Les contenus sur les réseaux sociaux comportent un pourcentage élevé de publications à caractère sexuel, observé principalement sur Facebook, WhatsApp, Instagram, YouTube, TikTok, et Twitter. Sur Facebook, les jeunes postent des images sexuelles, des vidéos pornographiques et de courts textes sur la sexualité. Certains ne sont en ligne que pour cela, délaissant des activités importantes et prometteuses pour leur avenir. Au lieu d’utiliser ces applications pour des recherches, acquérir des informations, de nouvelles connaissances, se cultiver et se divertir après une journée chargée, ils les utilisent pour publier des futilités.

Ils créent même des nouveautés sur ces réseaux. Par exemple, sur Facebook, il y a eu une période où des images d’hommes nus appelées « Woubis », représentant des relations entre hommes du même sexe, ont été publiées. Ensuite, une vidéo pornographique appelée « Balthazar » a suivi, et la plus récente est « Atassa ». D’autres cas similaires existent sur d’autres réseaux. Chaque jour, de nouvelles publications apparaissent. Ces images et vidéos pornographiques, initialement produites par des Occidentaux, sont désormais créées par de jeunes Africains. Avec cette attitude, on pourrait croire qu’ils ont oublié leurs valeurs endogènes et tentent d’imiter le comportement européen. Ils ne se soucient même pas de la destination des vidéos et images sexuelles qu’ils diffusent ; l’essentiel pour eux est qu’elles soient vues. Cependant, les réseaux sociaux ne sont pas limités, et tout le monde en profite. En outre, ces plateformes ne sont pas fréquentées uniquement par des adultes, mais aussi par des mineurs, qui ne devraient en aucun cas être exposés à ces images. Ce progrès expose ces adolescents à des pratiques adultes, ce qui n’est pas bénéfique pour leur moral.

Ce phénomène impacte l’avenir de la jeunesse africaine. Certains imitent ces images et les pratiques observées sur les réseaux sociaux, tandis que d’autres en gardent un souvenir. Cela a une influence psychologique sur eux et les empêche parfois de se concentrer sur leur avenir. Leur futur est menacé, car certaines professions, avant de recruter un candidat, enquêtent sur son mode de vie et son comportement. Dans ce cas, les influenceurs des réseaux sociaux qui publient du contenu inapproprié sont facilement rejetés. Il existe bien d’autres cas.

Ce phénomène en expansion constitue un obstacle pour la jeunesse africaine. À ce rythme, l’avenir de l’Afrique est incertain. Étant donné que c’est cette jeunesse qui est appelée à gouverner demain, il serait opportun que les autorités africaines trouvent des solutions fiables pour remédier à ces phénomènes. L’organisation d’ateliers de sensibilisation pour informer les jeunes sur les risques qu’ils courent avec ces pratiques et leur raconter l’histoire ancestrale, le mode de vie de leurs ancêtres, serait très utile.

✍️Emma SAMBIÉNI (Stg)

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